Historique

CRESSANGES
 
Son nom, pour certains étymologistes, viendrait de « Créus angus » (domaine de Créus) laissant supposer une origine gallo-romaine, hypothèse appuyée par des traces de constructions découvertes lors de la construction de la RCEA (N79) en 1975. Il y a tout lieu de croire qu’un domaine (villa romaine) occupait ce site.
Au moyen-âge, un ensemble de construction fortifiées, « La Motte », devait protéger le petit bourg. Il ne subsiste pratiquement rien de ces bâtiments.

Au 16ème siècle, Cressanges comprenait quatre « villages » (qu’on appellerait des hameaux aujourd’hui) :

  1. Le bourg avec ses 124 foyers et ses deux châteaux « Les Noix » et « Dreuille »
  2. Les Rousseaux et ses 60 foyers
  3. La Brosse
  4. La Charnay
Au 18ème siècle, de nouveaux villages sont créés :
  1. Les Savions
  2. Les Cantes,
  3. Le Domaine du Bois
  4. Les Guillames
Le 16 février 1790, l’Assemblée constituante divise la France en départements, districts, cantons et communes. Le Bourbonnais, aux frontières remaniées, devient département de l’Allier. Jusqu’en 1800, Cressanges est chef-lieu de canton, rattaché au district de Montmarault, et comprend les communes de Châtillon, Comps, Noyant et Tréban.

Le 21 novembre 1827, la commune s’agrandit suite au partage, par ordonnance royale, de la commune voisine de Comps entre Tréban et Cressanges qui récupère 15 villages (dont les Arclans, la Garde, Le Bout, les Gerbottes, la Chapelle, les Ebaudis, le Passoux, les Chez, les Riats, …)
 
En 1832, ouvre la première école de filles à Cressanges avant que la loi « Guizot » n’oblige les municipalités a créer une école élémentaire dans chaque commune.

En 1843, l’école des garçons est construite à la Garenne (route de Tronget), le 21 juin 1873 est inauguré l’école des filles, route de Tréban, qui abrite aussi les locaux de la Mairie.

En 1885 le conseil municipal prend un arrêté confiant dorénavant l’enseignement à des maîtres laïques.

En 1912, signature d’un contrat d’électrification du bourg, fin des travaux en 1926.

En 1923, signature d’un contrat pour l’électrificiation de la campagne, fin des travaux en 1934.

En 1965, mise en place de la collecte des ordures ménagères dans le bourg, une fois par semaine, le ramassage sera étendu à la campagne, une fois par trimestre, en 1977.